Le bon gras des Oméga-3
Le gras ne sert pas uniquement à générer de petits bourrelets disgracieux ! Il est aussi et surtout, source d’énergie et de carburant pour l’organisme. Il est important de savoir repérer le « bon gras » du « mauvais gras ». Certains gras augmentent le cholestérol (viandes et charcuteries grasses, laits entiers, huile de palme), d’autres au contraire, le font baisser (huile d’olive, de colza, de noix, oléagineux, poissons…).
Dans chacune de mes consultations, je fais référence aux Oméga-3, ces fameux acides gras dits « essentiels », que le corps ne peut pas fabriquer lui-même, et qui ne peuvent donc être apportés que par l’alimentation.
Ils sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme car ils protègent nos cellules en participant à la formation et à l’intégrité des membranes cellulaires.
Ils sont aussi impliqués dans de nombreuses fonctions cérébrales telles que la mémoire, la vision…
Saviez-vous que 60% de la masse du cerveau est constituée d’acides gras et que 70% d’entre eux sont des Oméga-3 ?
Ces acides gras polyinsaturés aident aussi à faire baisser le taux de triglycérides dans le sang et ont donc un effet protecteur du système cardiovasculaire. Ils contribuent à la régulation de la pression artérielle.
En plus de toutes ces fonctions cérébrales, cardiaques, protectrices des cellules organiques, les Oméga-3 sont des acides gras anti-inflammatoires, contrairement aux Oméga-6 qui eux, même si ce sont aussi des « acides gras essentiels », sont pro inflammatoires.
Il est important de savoir que les Oméga-6 étant pro inflammatoires, consommés en excès, empêchent l’utilisation optimale des Oméga-3 par l’organisme, qui eux réduisent l’inflammation.
Ainsi pour éviter une inflammation chronique de l’organisme, il est nécessaire de respecter un bon équilibre entre Oméga-3 / Oméga-6.
Notre consommation d’aujourd’hui est plutôt riche en Oméga-6 et pauvre en Oméga-3, ce qui peut nuire à notre santé. Le rapport idéal est de 4/1, c’est-à-dire 4 molécules d’Oméga-6 pour 1 molécule d’Oméga-3 consommée. Or, il est fréquent de constater dans notre société de consommation actuelle, des ratios de 20/1 et même 30/1, ce qui génère un terrain inflammatoire.
D’où l’intérêt de limiter les Oméga-6 et de consommer des Oméga-3.
On trouve ces Oméga-3 dans les petits poissons gras (maquereaux, sardines, harengs), dans le thon, le saumon, mais aussi dans les fruits de mer, les huîtres, les crevettes, le crabe…
On les trouve également dans certaines huiles végétales comme l’huile de colza, de noix, de krill, de germe de blé, de bourrache et dans les graines de lin, de Chia… En ce qui concerne les huiles, il est important de les consommer Bio et de première pression à froid. A Noter aussi que les huiles riches en Oméga-3 se conservent au réfrigérateur car ces Oméga-3 sont très fragiles.